La coopérative d’inactivité : Accompagner vers un autre rapport à l’activité
Les coopératives ont pour objet de proposer un cadre sécurisé et stable afin d’accompagner au mieux les travailleur.e.s porteur.euse.s de projet. Elles s’attachent à accompagner et sécuriser les parcours des membres. L’une de ces modalités est la création de droits supplémentaires (fonds de garantie par exemple) avec l’idée d’améliorer le cadre existant de la protection sociale voire à faire progresser le droit (loi ESS en France par exemple).
Un nombre significatif de Français (autour des 20%) souhaitent mieux équilibrer leurs rythmes de vie en diminuant leur temps d’emploi.
Faire vivre cette envie rencontre un problème de taille :
Ce désir est soumis à la décision de l’employeur qui a le droit de refuser… et qui l’exerce.
A l’heure actuelle, le droit au temps libéré est sous condition : changer les couches (avoir un enfant en bas âge ou avoir une personne à charge) ou pour s’en remettre une couche (créer une activité)
Les études indiquent un mécanisme d’autocensure chez ces individus :
Par peur du refus – par peur de la stigmatisation face à leur employeur, leurs collègues…
Ils ne sont donc que peu à franchir le pas et oser demander avec un risque fort de refus…
Les coopératives détiennent la solution…
Accompagner les individus ayant un projet d’activité avec création de valeur temps libéré.
Objectifs
- Proposer un cadre pour accompagner les individus en négociation avec leur employeur
- Offrir un statut qui légitime la création d’activité et qui impose le temps partiel choisi à l’employeur
Dispositif
- Créer un service dédié à ces salariés « classiques »
- Proposer un accompagnement à la fois :
- Statutaire
- De conseil dans les démarches à mener dans son entreprise.
Intérêts et plus-value pour les coopératives
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Faire avancer le droit des individus vers plus de liberté dans l’équilibre de leurs temps de vie
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Toucher un public éloigné du mouvement coopératif. Levier supplémentaire pour faire connaitre le mouvement coopératif et diminuer le risque d’entre soi.
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A long terme, impulser la reprise de la marche du progrès social qui tend vers une diminution du temps de travail dans nos sociétés au fil du temps.